Les émissions séquestrées font référence aux quantités de dioxyde de carbone (CO2) qui sont retirées de l’atmosphère et stockées de manière durable. La séquestration du carbone est un processus qui consiste à capturer le CO2 émis par les activités humaines et à le stocker. Ce stockage est réalisé de manière à ce qu’il ne soit pas libéré dans l’atmosphère, soit dans les océans, les sols, la végétation ou dans des formations géologiques.
Pourquoi c’est important
La séquestration des gaz à effet de serre est un phénomène essentiel dans le maintien de l’équilibre planétaire. Les émissions de gaz à effet de serre sont en partie compensées par leur absorption et leur stockage naturels. Toutefois, perturber ces mécanismes peut entraîner la libération des émissions capturées.
Situation des émissions séquestrées
La déforestation : lorsqu’un arbre meurt, s’il n’est pas traité et utilisé, il rejette le CO2 qu’il a stocké au cours de sa vie. Par conséquent, une déforestation non maîtrisée peut totalement annuler la séquestration carbone d’une forêt des dernières années voir décennies.
La fonte des calottes glaciaires. Ces vastes étendues de glace, qui ont emprisonné d’importantes quantités de gaz dans le passé, libèrent ces gaz au fur et à mesure qu’elles fondent. Cela crée un cercle vicieux, car la libération des gaz à effet de serre contribue à un réchauffement supplémentaire, accélérant ainsi la fonte des glaces et la libération de davantage de gaz.
Il est donc crucial de protéger les mécanismes de séquestration naturelle.
Pour aller plus loin
Il existe trois méthodes principales de séquestration du carbone :
1/ Séquestration géologique : Elle consiste à capturer le CO2 et à le stocker dans des formations géologiques profondes, telles que des réservoirs souterrains, des veines de charbon épuisées ou des formations rocheuses appropriées.
2/ Séquestration biologique : Par photosynthèse, les plantes et les arbres absorbent le CO2 et grâce au processus de minéralisation, le CO2 peut également être capturé et stocké dans le sol. La reforestation, la gestion durable des forêts, la restauration des écosystèmes côtiers tels que les mangroves et les marais sont autant d’exemples de capture biologique.
3/ Séquestration technologique : Des technologies émergentes visent à capturer le CO2 directement à partir de sources ponctuelles, telles que les centrales électriques ou les usines, puis à le stocker ou à l’utiliser dans des applications industrielles.
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